On a tous une douleur horrible que l'on souhaiterai oublier.
Moi la mienne, a été la première.à seulement 8 ans.
On a tous déjà rendu son petit déjeuné, un jour, un soir, devant quelqu'un, un groupe.
Que ce soit par gastro, par indigestions, par stress...
Moi, j'ai malheureusement mangé le pire plat que je déteste à la cantine. Bien sûr, par force...
Résultat? une bonne galette en pleine classe...
Je suis aussi malheureusement, tombée dans une école où les enfants n'ont pas tous forcement eu une éducation fondée avant pour le respect... et bien sur, après, ça a amusé toute la gallerie, et j'ai récolleté le glorieux surnom de "contaminée"
Comme beaucoup d'ailleurs, et j'aurai aimé connaître quelqu'un qui a vécu la même chose que moi, mais je n'ai jamais connu cette personne. Alors je me suis retrouvée seule, pendant des années, à ressentir cette souffrance naissant d'un simple incident...
Bien évidemment, cela ne m'a pas empêcher de vivre sans ami(e)s et plus, oui j'ai déjà eu des petits amis, même avec cette réputation, mais sachez qu'un jour, tout se renverse.
Celui qui se permettait de me faire le plus de mal de mes 8 à mes 15 ans, s'est prit une gifle le jour où il a voulu s'excuser.
Pas une gifle comme je te fou un poing ou je te renverse tout le monde à dos, non, lui, je l'ai fait tombé plus bas que terre, et regretter tous ses gestes et toutes ses paroles.
Convoqué à un conseil de classe, pour de nombreuses absences, suite à une maladie découverte à la naissance mais vivante à seulement 13 ans, je me suis retrouvée donc en ce conseil de classe... avec ce con... et puis arrive ses excuses...
Réfléchissez toujours à l'insulte que vous lancerez à quelqu'un, c'est un bon conseil que je vous donne là, parce que cette insullte peut être vrai. En demandant pardon de m'avoir traiter de malade pendant des années, j'ose lui avouer mon secret, que oui je suis malade. Forcement il n'y croit pas et s'excuse à nouveau en disant qu'il était vraiment bête d'avoir fait tout ça, mais quand j'insiste sur le fait que je sois malade, et que je lui annonce que je suis cardiaque, je ne vous raconte pas sa tête...
C'était la première de mes longues victoires.